Cet article montre comment l’accompagnement à la recherche participative s’est structuré autour du dispositif « tiers-veilleurs », une fonction d’intermédiation entre acteurs académiques et société civile qui s’est installée peu à peu en France par l’entremise de quelques programmes de recherche et par l’association Sciences citoyennes. Le tiers-veilleur apparaît d’abord comme une émanation d’une histoire institutionnelle de la recherche participative. Puis il s’affirme au travers d’une identité professionnelle aux contours encore flous, qui est parcourue par des enjeux organisationnels, épistémologiques et politiques.
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INTRODUCTION
1 – ÉLÉMENTS DE CADRAGE HISTORIQUE ET MÉTHODOLOGIQUE
- 1.1 – L’institutionnalisation des pratiques de recherche participative
- 1.2 – L’apparition de la notion de « tiers-veilleur »
- 1.3 – La figure du « tiers » en recherche participative : conditions d’énonciation et d’expérimentation
2 – VERS UNE NOUVELLE IDENTITÉ PROFESSIONNELLE EN RECHERCHE ?
- 2.1 – Un cadre d’activités opérationnelles encore très peu stabilisé
- 2.2 – Des indices de professionnalisation en cours
3 – LE TIERS-VEILLEUR DANS LA COMMANDE DE RECHERCHE FACE AUX ENJEUX POLITIQUES DE LA PARTICIPATION
- 3.1 – Temporalité des projets et modalités d’intervention du tiers-veilleur
- 3.2 – Un acteur en tension entre science et société